Après avoir été colonisée par différents pays européens (Allemagne, Hollande, Angleterre) et avoir été sous tutelle australienne pendant 73 ans, la Papouasie Nouvelle-Guinée a obtenu son indépendance le 16 septembre 1975, tout en restant membre du Commonwealth.
Dans les années 1950, afin d’arrêter les affrontements entre tribus du pays, les Australiens ont eu l’idée de créer un concours où les tribus pourraient s’affronter à coup de plumes et de peinture plutôt que de flèches.
Le premier de ces concours fût celui de la ville de Goroka, organisé en 1957.
C'est donc à cette occasion que nous nous y sommes rendus pour vous faire découvrir un événement haut en couleurs !
Durant 3 jours, chaque tribu se rassemble par groupe, enfants comme adultes, tous plus beaux les uns que les autres.
Les parures et masques sont fabriqués uniquement à partir de la faune et la flore locale : plumes d’oiseaux, coquillages, fleurs, perles. Les peintures utilisées pour les visages sont naturelles et proviennent de la terre, de fleurs…
Bien que toutes ces communautés soient splendides, l’art papou n’a pas pour but d’être esthétique. Sa fonction est de raconter une histoire transmise oralement au fil des générations. Toutes ces parures sont un message, retranscrit dans les formes et les matériaux des objets portés.
ET VOUS,
À QUOI RESSEMBLENT LES HABITS TRADITIONNELS DE VOS RÉGIONS ?
Les enseignez-vous à l'école ?
Les tribus s'expriment dans leur propre dialecte (plus de 850 dans le pays) à travers des chants, le tout en dansant.
C’est donc dans une ambiance festive et joyeuse que nous vadrouillons au milieu de ces tribus.
Nous arrivons même à échanger avec des locaux, en anglais ou Tok Pisin (première langue officielle, une sorte de créole anglais).
Nous sentons une réelle fierté de toutes les communautés d’être présentes à ce festival.
Ils acceptent tous d’être pris en photos et nous demandent même d’être pris en photo avec nous.